Dominique Strauss-Kahn arrêté : les réactions des politiques

Publié le 15 Mai 2011

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Depuis l'arrestation de Dominique Strauss-Kahn cette nuit pour tentative de viol, la classe politique française est sous le choc. Les réactions sont nombreuses. Au micro d'Europe 1, Jacques Attali dit qu'il pense que DSK ne sera pas candidat à la présidentielle :

 

"Je ne pense pas qu'il soit candidat à la présidentielle. On va avoir une candidature de Martine Aubry contre François Hollande (...) La présidentielle est loin, loin, loin d'être jouée. On a beaucoup de surprises (...) le président actuel est loin d'être vaincu"

 

Sur RTL, Marine Le Pen estime que DSK devrait être "définitivement discrédité comme candidat à la plus haute fonction de l'Etat" avant de dire sur BFMTV qu'elle n'est pas étonné de cette affaire.

 

Ségolène Royal se dit elle "bouleversée" par cette inculpation : "DSK a droit comme tout citoyen à la présomption d'innocence tant que les faits ne sont pas prouvés. Ma pensée en cet instant va à sa famille, à ses proches et aussi à l'homme qui traverse cette épreuve (...) Il serait indécent d'en faire un feuilleton (...) Le moment n'est pas venu de commenter les conséquences de cette affaire sur la politique intérieure"

 

La première secrétaire du PS, Martine Aubry, s'est exprimée ce dimanche vers 11h30 lors d'un point presse. Elle se dit "stupéfaite" de l'inculpation aux États-Unis du patron du FMI. Elle évoque "un coup de tonnerre" et demande aux socialistes de rester "unis et responsables" 

 

François Hollande qualifie l'arrestation de "terrible nouvelle".

 

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